Aux sources de l'astrologie

 
«  L’instinct astrologique » est tellement inscrit dans la mémoire de l’humanité qu’il précéda l’écriture cunéiforme. Née à Sumer et en Chaldée, il y a quelque 10000 ans, ce qui était au départ « astrolâtrie » - adoration des astres, ces « dieux planétaires » dont on guettait les signes, des messages - chez les Babyloniens et les Assyriens se retrouve partout dans le globe. Et ce, en des lieux qui n’avaient pu être en contact, sous forme de mythes semblables engendrant des cosmogonies similaires. Il y a donc une même projection de l’inconscient collectif de l’homme primitif sur le ciel, ce livre d’images qui, partout et sous toutes les latitudes, se révèle comme l’expression de son vécu affectif, de sa condition humaine. *

Les ziggourats, formidables pyramides à sept étages (comme celle d'Our, construite vers 2050 av. JC) qui faisaient office d'observatoires pour les prêtres-astronomes chaldéens d'où ils suivaient les mouvements célestes avec une remarquable exactitude (on a retrouvé des éphémérides gravées sur des stèles qui remontent à 8000 ans av. JC) ou le temple de Belus, à Babylone, destiné à  l'observation des corps célestes. Cela est la région de l'Irak aujourd'hui. *

 

 

* Sources : Astrologie passion, Elisabeth Teissier